Outil d’autodiagnostic de la ville intelligente
  • UMQ
  • en collaboration avec cefrio

Qu’est-ce qu’une ville intelligente?

Décrite simplement, une ville intelligente cherche à augmenter son attractivité en réduisant son empreinte écologique et en offrant une meilleure qualité de vie à travers la fluidité de ses services et une gouvernance partagée.

Ce que n’est pas la ville intelligente :

  • Une affaire de technologie uniquement;
  • Un concept qui ne s’applique qu’aux grandes villes;
  • Un concept déshumanisé qui vise à faire de la ville une « ville robot »;
  • Un concept mis en place uniquement par l’administration publique.

Comment s’y prendre?

Six leviers critiques doivent être activés pour favoriser la transformation de votre municipalité comme ville intelligente*.

Cliquez sur la section pour consulter son contenu

Rendre une ville « intelligente » nécessite la mise en place d’une stratégie permettant de repenser l’offre municipale de services de manière plus cohérente, plus intégrée et mieux adaptée à la culture et aux priorités de développement du territoire, en connectant les services publics, le développement économique, les transports, le cadre de vie et les citoyens, le tout en privilégiant la participation des parties prenantes (citoyens, entreprises et organisations).
Au-delà de l’infrastructure numérique, une ville intelligente se démarque par sa capacité à traiter les données témoignant de la dynamique et des usages de la municipalité en temps réel, et à transformer ces données en informations riches et permettant d’optimiser les services, d’augmenter la transparence relative aux projets municipaux et de favoriser l’innovation.
Si les données représentent l’une des matières brutes de la ville intelligente, leur ouverture permet à cette dernière de réellement prendre vie. Au-delà de la transparence accrue qu’elles génèrent, leur appropriation et leur utilisation par des communautés de différents horizons en font également un véritable moteur d’innovation, créateur de valeur tant pour l’administration municipale que pour les citoyens eux-mêmes.
Les villes intelligentes qui obtiennent du succès s’appuient sur des architectures TI ouvertes, flexibles et intégrées qui soutiennent l’innovation. Elles investissent de manière agile et continue dans leur architecture TI et adaptent ces dernières pour soutenir leur transformation numérique.
La transformation organisationnelle de l’appareil municipal représente l’un des passages obligés vers une ville intelligente. Elle est nécessaire afin de supporter adéquatement les promesses offertes par l’ouverture de la gouvernance : transparence accrue, participation à la gestion urbaine et création conjointe de solutions visant une amélioration de la performance de la ville ainsi que de nouvelles combinaisons de prestations de services.

* Les leviers critiques sont inspirés de plusieurs modèles de maturité issus de la littérature. Mentionnons en particulier “Smart Cities Readiness” développé à la demande du Scottish Government, avec le “Scottish Cities Alliance” et “Urban Tide”; “Smart Cities” de Deloitte et “PAS 181: 2014 -Smart city framework” de BSI.

Quelques mots-clés des villes intelligentes

Architecture TI : L’architecture TI est la structure générale du système informatique et de ses composants (logiciels, matériels, humains ou informations, infrastructure et sécurité).

Cocréation : La cocréation consiste à développer des produits ou services en collaboration active avec les parties prenantes de la communauté, et ce, de façon durable.

Démocratie participative : La démocratie participative est une forme de partage et d'exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique. (source Wikipedia)

Données ouvertes : Les données brutes, non nominatives et libres de droits, produites ou recueillies par un organisme public ou privé et rendues accessibles aux citoyens par Internet. Les données ouvertes excluent, par exemple, les fichiers de type PDF. Elles peuvent provenir de différents secteurs, tels que le transport, la santé, la sécurité publique, l’économie, l’environnement, la culture, l’éducation, l’agriculture et bien d’autres encore.

Hackathon : Le mot hackathon désigne à la fois le principe, le moment et le lieu d'un événement où un groupe de développeurs volontaires se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative sur plusieurs jours. C'est un processus créatif fréquemment utilisé dans le domaine de l'innovation numérique. (source Wikipedia)

Fab Lab : Un Fab Lab (contraction de l’anglais fabrication laboratory) est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d’objets. (source Wikipedia)

Gouvernance : La gouvernance est l’ensemble des structures et des processus mis en place pour faire en sorte que les plans et stratégies se réalisent.

Inclusion numérique : Ensemble des politiques et des moyens mis en œuvre qui visent à donner accès aux technologies de l'information et de la communication à tous les citoyens. (source Office québécois de la langue française)

Interopérabilité : Capacité que possède un produit ou un système, dont les interfaces sont intégralement connues, à fonctionner avec d'autres produits ou systèmes existants ou futurs, et ce, sans restriction d'accès ou de mise en œuvre. (source Wikipedia).

Living Lab : Le Living Lab est une méthodologie où citoyens, habitants et usagers sont considérés comme des acteurs clés des processus de recherche et d'innovation. (source Wikipedia)

Multimodal : Acheminement de voyageurs ou de marchandises par au moins deux modes de transport successifs. (source Office québécois de la langue française).

Parties prenantes : Par partie prenante, on entend les membres de la communauté qui portent un intérêt au développement de la municipalité, soit les citoyens, les organisations et les entreprises.